Relais angevin de la mémoire


Partout en France les commémorations du centenaire de l’Armistice de 1918 ont été autant d’occasions de se souvenir des 1,7 millions de morts provoqués par la première guerre mondiale qui n’épargna aucune parcelle du territoire national, aucune famille, aucun français.

Depuis le décès de Lazare Ponticelli en 2008, dernier poilu vivant, il n’y a plus de témoin vivant de ce conflit caractérisé par son inhumanité. Parce qu’il convient de ne jamais oublier l’horreur particulière de la première guerre mondiale, de nombreuses associations, écoles, et mairies, ont effectué depuis 2014, un important travail de mémoire dont les actions les plus emblématiques se sont vues attribuer le label de la mission centenaire.

Parmi les manifestations les plus originales, il convient de citer celle portée par Angers Loire Métropole et qui a consisté en un relais de course à pied de Paris à Angers, effectuée par 41 jeunes représentant les 41 communes de l’agglomération angevine.

J’ai eu l’honneur d’accueillir à l’Assemblée nationale, avec l’ensemble des parlementaires qui se partagent l’agglomération angevine, ces 41 jeunes accompagnés de leurs maires. Nos invités ont pu visiter le Palais Bourbon, puis assister aux débats en cours en séance plénière.

Après cette première étape, parlementaires, maires et relayeurs ont rejoint l’Arc-de-Triomphe pour assister à la cérémonie de ravivage de la flamme du soldat inconnu avant de la prélever pour la ramener sur Angers et la transmettre aux 41 maires de l’agglomération afin qu’elle illumine les cérémonies commémoratives du 11 novembre.

Au-delà du défi sportif qui caractérise cette aventure et son parcours de 350 kilomètres, les jeunes coureurs incarnent les valeurs de courage, d’effort et d’engagement qui honorent la mémoire de ceux qui ont combattu il y a 100 ans.

Article publié le 9 novembre 2018