Groupe d’études inondations


Le Bureau de l’Assemblée nationale a validé la création du groupe d’études inondations, risques naturels et calamités agricoles. Je me suis vu confier, avec le député de l’Hérault Philippe Huppé, la co-présidence de ce groupe, constitué de 43 députés.

La réunion constitutive du groupe s’est tenue le 20 mars. Elle a été l’occasion d’installer le bureau du groupe et d’évoquer l’organisation de ses travaux.

Au cœur de l’actualité de nos concitoyens, les problématiques transversales posées par les inondations, les risques naturels et les calamités agricoles sont autant de sujets qui intéressent, tout au long de l’année, l’ensemble de nos territoires et la population française. S’intéressant aux enjeux économiques, de santé et de sécurité publique, dans une logique d’aménagement du territoire et de prévention des risques, le groupe d’études a vocation à permettre aux députés de s’investir, aux côtés des acteurs institutionnels et techniques, sur les sujets des risques naturels et des calamités agricoles.

Ce groupe traitera de toutes les catastrophes naturelles que peut connaître notre pays, outre-mer inclus : risque inondation, avalanches, feux de forêts, érosion du littoral, mouvements de terrains, séismes, tsunamis, volcans, et événements météorologiques d’intensité exceptionnelle ou pouvant rentrer en considération dans la définition d’une calamité agricole.

Une centaine de groupes d’études parlementaires a été créée à l’Assemblée nationale, sur des thématiques variées de nature politique, économique, sociale, ou internationale. Chaque député, en fonction de ses centres d’intérêts ou de son niveau d’expertise, est libre d’adhérer à ces groupes d’études. En plus d’être co-président de ce groupe d’étude, je suis aussi vice-président du groupe d’étude sur les impacts du changement climatique, secrétaire de celui sur les énergies vertes, et membre de ceux de la santé à l’école, de la trufficulture, et de la vigne, du vin et de l’œnologie.

Ces instances n’interviennent pas directement dans la procédure législative. Leur mission est d’assurer une veille juridique et technique sur des questions qui ne peuvent être traitées dans le détail par les 8 commissions permanentes de l’Assemblée nationale. Les groupes d’études sont également le lieu de discussions et d’échanges irremplaçables entre députés de tous bords sur ces thématiques particulières.

Bénéficiant d’une grande souplesse de fonctionnement, les groupes d’études développent des activités très diverses : auditions de membres du gouvernement, de responsables de l’administration, de personnalités du secteur concerné (dirigeants d’entreprises, représentants de fédérations professionnelles ou de syndicats, responsables d’associations, etc.), collaboration avec les ministères, visites de sites ou d’entreprises, participation à des manifestations extérieures à l’Assemblée.

En tant que co-président du groupe d’études inondations, risques naturels et calamités agricoles, j’aurai donc la charge d’animer la réflexion et le débat parlementaire sur ces sujets particulièrement sensibles et actuels, dans un contexte de réchauffement climatique et de bouleversements environnementaux affectant particulièrement le secteur agricole et nécessitant de refonder l’intervention des pouvoirs publics.

Article publié le 23 avril 2018