Patrimoine vivant


Le député Philippe Huppé est l’un des auteurs d’un rapport remis au Premier Ministre sur le thème de la préservation et du développement des métiers d’art, des filières d’excellence, et du patrimoine vivant.

J’ai invité Philippe Huppé à venir visiter l’entreprise Longchamp  de Segré, leader français de la maroquinerie. Ce site de production est l’un des fleurons industriels du territoire segréen. Marque connue dans le monde entier, Longchamp emploie 420 salariés à Segré, et y confectionne une gamme de produits issus d’une maîtrise reconnue du travail du cuir, essentiellement des sacs et des portefeuilles.

M. Burgel, directeur industriel de Longchamp, nous a accueilli pour nous faire découvrir les différents métiers (conception graphique, maquettage, stylisme, confection, expédition) de cette entreprise occupant un site de 47 000 mètres carrés.

Au-delà de la visite des différents ateliers, l’accent a été mis sur la formation : en réponse à un manque de formation adéquate dans ses métiers, Longchamp a créé ses propres filières de formation, en Vendée et en Mayenne, réduisant ainsi le risque de difficultés de recrutement.

Le sujet de la contre-façon à l’international a été évoqué, pour ces produits du luxe souvent copiés.

Au terme de cette visite, nous nous sommes rendus à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Maine-et-Loire pour y rencontrer des dirigeants d’entreprises départementales représentant différentes filière du patrimoine vivant. Cette rencontre a été l’occasion pour Philippe Huppé de présenter son rapport et ses 22 propositions destinées à soutenir ces entreprises d’excellence (retrouvez la synthèse).

Cette rencontre a été l’occasion pour d’évoquer le réseau « Joachim du Bellay » dont l’objectif est de relier entre elles les entreprises de l’Anjou des secteurs de l’excellence et du luxe. Ce réseau qui permet à ces entrepreneurs de renforcer leur potentiel de production par la réunion de leurs compétences spécifiques.

Article publié le 7 avril 2019